Terres Univia rassemble les principales associations et fédérations professionnelles concernées par la production, la commercialisation, la transformation et l’utilisation des oléagineux et des plantes riches en protéines. De la graine au produit fini, l’interprofession couvre ainsi un champ de métiers très large.
Organisation professionnelle au sens de la loi du 10 juillet 1975, l’Interprofession répond à plusieurs missions d’intérêt général. Les plus importantes concernent : la coordination des programmes de recherche, la participation à la promotion des produits (huiles, tourteaux, protéines végétales) et la participation à l’organisation économique et à la diffusion des informations relatives aux marchés.
Les métiers faisant partie de la filière des huiles et protéines végétales sont d’une grande diversité. De l’amont agricole à l’aval industriel, les professionnels de la filière disposent d’expertises très différentes. Agriculteurs, techniciens, collecteurs, transformateurs, industriels… tous mobilisent leurs connaissances et leur savoir-faire pour proposer des produits de qualité, qui respectent les diverses normes sanitaires et environnementales.
Les métiers représentés par l’interprofession se distinguent essentiellement en trois catégories :
Qu’il s’agisse de la culture de terres ou de l’élevage d’animaux, le métier d’agriculteur est probablement l’un des premiers occupé par l’homme. Les conditions de production ont grandement évolué, mais les agriculteurs continuent de jouer au XXIème siècle un rôle fondamental dans nos sociétés : ce sont eux qui ont la responsabilité de la production des matières premières qui permettent d’alimenter les populations.
Parmi le million d’exploitants agricoles français, environ 100 000 assurent la production d’oléagineux et de plantes riches en protéines, à savoir : le colza, le tournesol, le soja, le lin, le pois, la féverole, le lupin et la luzerne.
A cette fin, les agriculteurs doivent aujourd’hui jouer le rôle d’un véritable chef d’entreprise accomplissant au quotidien des missions d’une grande diversité : prise en compte de l’environnement, culture de la terre et/ou élevage des animaux, mais aussi commercialisation des produits, utilisation de technologies de pointe ainsi que de multiples tâches administratives.
Moins connus du grand public, la collecte et le négoce n’en sont pas moins deux rouages essentiels de la filière des huiles et protéines végétales.
Comme les agriculteurs, les organismes stockeurs (coopératives et négociants) ont un métier « multi-casquettes ».
Avant tout, ils ont la responsabilité de collecter les graines produites.
Ils jouent aussi auprès d’eux une importante mission d’information : par exemple du conseil technique, du suivi de marchés, etc.
Les organismes stockeurs procèdent également au stockage des produits en respectant un processus de conditionnement conforme aux normes de commercialisation : séchage, nettoyage, désinsectisation…
La commercialisation des graines se caractérisent par sa grande diversité, à tous les niveaux :
- français, européen ou international,
- débouchés pour l’alimentation animale ou humaine, pour les industries chimiques (cosmétiques, biodiesel, etc).
Une fois achetées, les graines d’oléagineux et de protéagineux sont ensuite transformées par des industriels en produits finis. Ces derniers seront soit destinés directement à la consommation (humaine ou animale), soit destinés à être à nouveau transformés au sein d’autres industries comme celles de chimie du végétal ou alimentaires.
Concernant les oléagineux, les usines de première transformation triturent les graines et produisent ainsi de l’huile et du tourteau. L’huile est ensuite :
- Soit raffinée afin d’être vendue pour l’alimentation humaine pour une consommation directe ou indirecte : des industries agroalimentaires vont l’incorporer dans leurs produits (margarines, mayonnaises, vinaigrettes, plats préparés…).
- Soit transformée par des usines de transestérification en biocarburant
- Soit transformée par des industries chimiques, qui en extraient les différents composants afin de fabriquer des solvants, peintures, cosmétiques…
Quant au tourteau, il est lui utilisé par les fabricants d’aliments du bétail.