La luzerne (medicago sativa) est cultivée dans la plupart des régions de France. C’est la plante qui produit le plus de kilos de protéines à l’hectare ce qui en fait l’un des fourrages préférés des élevages.
Elle a un impact écologique très positif sur l’environnement : elle n’a pas besoin d’apport d’azote minéral, elle est sobre en traitements et s’implante pour 3 à 4 années, luttant contre l’érosion des sols et favorisant l’hydromorphie.
La luzerne provient d’Asie mineure, où elle existe depuis plus de 10 000 ans. C’est un fourrage facile à cultiver et qui enrichit les sols pour les cultures suivantes. Elle se propage donc rapidement sur les rives Nord et Sud le Méditerranéenne, mais aussi l'Afrique de l'Est et du Nord, pour s’étendre à tous les continents dès le 15ème siècle. Au fil des années, elle permet d’assurer la pérennité et prospérité des élevages des ruminants et des chevaux, au gré des déplacements.
La luzerne peut être récoltée et consommée de plusieurs façons : foin traditionnel et sous forme d’enrubannage et en ensilage. Depuis les années 50 elle peut aussi être séchée artificiellement (déshydratation) : elle se présente alors en granulés ou en brins longs de quelques centimètres. La déshydratation permet d’éviter les pertes au champ et de conserver toutes les qualités nutritionnelles du fourrage sur pied en évitant les pertes. Déshydratée, c’est un fourrages facile à stocker, facile à distribuer.
Restant en place pendant au moins trois ans, la luzerne abrite de nombreux insectes dont les abeilles, mais également oiseaux et cervidés. Elle ne nécessite pas beaucoup d’interventions mécaniques ou chimiques pour exprimer son potentiel. Un désherbage la première année est suffisant pour assurer l’ensemble de son cycle de production. C’est pourquoi elle est conseillée pour protéger les bassins de captage d’eau potable. Dans les régions de grandes cultures, c’est la seule plante qui continue à fleurir en été, représentant une ressource indispensable pour les apiculteurs.
En outre, elle fournit naturellement de l’azote à la culture suivante et repose le sol, qui peut alors reconstituer sa fertilité naturelle. Elle contribue aussi à nettoyer naturellement, par la vivacité de sa croissance, tous les adventices. Enfin, elle capte préférentiellement l’azote disponible dans les sols évitant ainsi la percolation vers les nappes.
Pour en savoir plus, consulter le site de La Coopération Agricole – Luzerne de France.
Source : La Coopération Agricole
Luzerne de France
Source : La Coopération Agricole
Luzerne de France
La réussite des semis est le gage d’un bon rendement. Il convient d’avoir un humidité du sol suffisante.
Son système racinaire très profond lui permet de puiser des éléments nutritifs dans les couches du sol les plus profondes. La luzerne est une plante rustique qui supporte des périodes de sécheresse avec moins de dommages que d’autres.
Les fleurs de luzerne présentent la particularité d’être hermaphrodites et regroupent en inflorescences de 15 à 30 fleurs.
Ce fourrage est riche en protéines, mais aussi en fibres et en cellulose, ce qui favorise la rumination et donc un bon fonctionnement digestif des ruminants, évitant ainsi des pathologies comme les acidoses. Il peut représenter jusqu’à un tiers de la ration des herbivores.
La luzerne possède, en outre, un excellent profil d’acides gras avec un bon rapport en omega 3 et omega 6.
*essentiellement de la luzerne déshydratée
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Source : Terres Univia d'après FranceAgriMer
* essentiellement de la luzerne déshydratée
Grand Est, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire