Essentiellement utilisé en alimentation humaine, le pois chiche est cuisiné sous de multiples formes, notamment en farine pour diverses préparations traditionnelles. C’est l’une des légumineuses les plus consommées au niveau mondial.
Originaire de Turquie et du Proche-Orient, le pois chiche a été domestiqué vers 5 000 ans avant JC avant de se répandre vers le Sud de l’Europe, le Nord de l’Afrique, l’Asie puis, plus tardivement, dans le reste du monde. Cependant, il est plus plébiscité dans les pays du Sud car cette espèce valorise bien les secteurs dotés d’un climat difficile.
Plante annuelle, autogame, à croissance indéterminée, le pois chiche a un port érigé (30 à 90 cm), des feuilles composées et des fleurs blanches ou roses pourpres. Ses gousses contiennent une à trois graines.
Le pois chiche a la particularité de posséder des glandes sur ses folioles et ses gousses qui secrètent une grande quantité d’acide malique repoussant la plupart des insectes (à l’exception de chenilles de noctuelles et de mineuses qui se nourrissent de leurs feuilles et jeunes graines).
Les pois chiches sont classés en trois types selon leurs graines :
Le pois chiche est semé entre décembre et mars puis récoltée entre juillet et août en France. Culture méditerranéenne, le pois chiche valorise les sols secs. Les sols caillouteux peuvent convenir car la plante reste droite à la récolte.
Source : Terres Inovia
Source : Terres Inovia
Le pois chiche présente une richesse en protéines proche de celle du pois. Comme les autres légumineuses, sa graine est bien pourvue en lysine, un acide aminé essentiel, mais relativement pauvre en acides aminés soufrés. La graine de pois chiche présente la particularité de contenir une teneur en matières grasses de l’ordre de 5 à 6 % de sa matière brute, sensiblement plus que toutes les autres légumineuses riches en amidon (pois, féverole, lentille). Mais c’est surtout son goût végétal peu prononcé qui explique son succès en alimentation humaine.
Source : Ciqual 2020
Comme les autres légumineuses, le pois chiche présente l’avantage de capter l’azote de l’air (si associé à son rhizobium spécifique) et ne nécessite pas d’apports d’engrais azotés. Cette caractéristique permet de réduire l’utilisation d’engrais azotés et, par conséquent, d’économiser de l’énergie fossile. De plus, il permet de diversifier les rotations et de rompre le cycle des bio-agresseurs des autres cultures.
Pour en savoir plus, consulter le guide de culture pois chiche publié par Terres Inovia.
« La culture du pois chiche en France est en développement »
La culture du pois chiche en France est en développement : on ne comptait en 2003 que 1 500 ha contre près de 8 900 ha en 2015 et 23 500 ha en 2020, principalement de pois chiches kabuli. La France continue cependant d’importer une partie de ses besoins.
La graine de pois chiche est consommée sous des formes diverses. La graine sèche est utilisée entière, dans le couscous, en soupe ou en plat principal, mais aussi en graine décortiquée cassée, en dal ou en purée, ou encore en farine. Cette farine présente des propriétés technologiques intéressantes, en particulier pour faire des galettes (les panisses en Provence ou les panelles en Italie), des snacks et des beignets salées et croquants dont les Indiens consomment de grandes quantités, sans oublier le houmous et les fallafels au Moyen-Orient. Suivant les régions, les falafels sont fabriqués avec du pois chiche, de la semoule de féverole ou un mélange des deux.
Source : Terres Univia d'après FranceAgriMer (PAC 2023)
Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur