L’utilisation des Matières Protéiques Végétales (MPV) par l’industrie agro-alimentaire connaît actuellement une forte croissance.
Un succès qui s’explique par les multiples atouts des MPV, tant sur le plan nutritionnel, technologique qu’environnemental.
En plus des MPV, d'autres coproduits (fibres, amidon) des graines oléoprotéagineuses sont valorisés en alimentation humaine.
Les Matières Protéiques Végétales (MPV) sont des ingrédients alimentaires issus d’espèces végétales riches en protéines, telles que les graines de légumineuses (soja, pois, lupin, fèverole…), les graines de céréales (blé) ou des feuilles de plantes riches en protéines (luzerne). Elles se caractérisent en France par un taux supérieur ou égal à 40 % de protéines sur poids sec.
Les MPV peuvent aussi être utilisées pour diversifier les goûts et textures de desserts, comme des glaces ou des barres céréalières.
Alors qu'on recensait seulement 300 produits contenant des protéines végétales dans les rayons en 1989, on dépasse les 5 400 produits en 2019, soit près de 20 fois plus. Elles se retrouvent dans tous les rayons, mais sont plus particulièrement répandues dans les rayons traiteur, épicerie sucrée et boulangerie-viennoiserie-pâtisserie.
Le soja et le pois sont les plus utilisées (en dehors du blé). Le pois en particulier connaît une progression rapide qui répond à une demande du consommateur de diversification des sources de protéines.
Source : GEPV
Des coproduits (fibres, amidon) sont également extraits et utilisés en alimentation humaine dans une multitude de produits.
La farine de féverole peut servir également d’adjuvant de panification. Traditionnellement, la farine de féverole – à hauteur de 1 à 2 % – servait d’agent de blanchiment et de tenue de la mie. Cet usage a tendance à reculer en France, mais il se maintient dans d’autres pays.