La 16e édition des Culturales s’est déroulée dans l’Essonne, les 14 et 15 juin. L’Interprofession était bien entendu mobilisée pour présenter les débouchés innovants et prometteurs de la filière.
Comme chaque année, Terres Univia a activement participé à l’événement phare des grandes cultures. Sur place, une poignée de collaborateurs de l’Interprofession ont répondu présents pour faire découvrir aux nombreux agriculteurs les débouchés de la filière, avec un stand de dégustation, toujours très apprécié, de produits à base d’oléoprotéagineux comme les chips de pois chiche ou la pâte à tartiner à la féverole.
Françoise Labalette, responsable du pôle économie et filières de Terres Univia, était invitée à la table-ronde « Contexte mondial : quelles opportunités pour nos filières ? », aux côtés d’Intercéréales et d’Arvalis.
Cette spécialiste de l’Interprofession a rappelé que « la crise sanitaire suivie de la guerre en Ukraine ont perturbé les marchés, en particulier des oléagineux, avec une forte hausse des prix liée à des phases successives de difficultés d’approvisionnement et d’explosion de la demande ». Mais la filière des huiles et protéines végétales a su s’adapter : « nous avons réussi, en peu de temps, à augmenter la capacité de production des graines. L'adaptation des opérateurs, tout au long de la chaîne, a été formidable ».
Ce contexte mondial a ainsi été « une opportunité de diminuer nos importations pour développer notre souveraineté alimentaire en huiles et protéines végétales ». Si la production a pu être augmentée, il faut maintenant « développer nos capacités de trituration, et plus largement de transformation des graines, c’est pourquoi il est indispensable de repenser nos modèles », a souligné Françoise Labalette lors de la table-ronde.
L’avenir ? « La souveraineté alimentaire, qui doit accompagner les transitions agroécologiques, et la nécessaire diversification des cultures. Pour y parvenir, des financements sont indispensables pour que les opérateurs et transformateurs adaptent leurs systèmes ».
Découvrir l’interview de Françoise Labalette à l’issue de la conférence :