La dernière fiche Point éco met en avant des niveaux de produits bruts équivalents des exploitations de céréales et d’oléo-protéagineux à l’échelle européenne. Néanmoins, les fermes françaises affichent des charges plus élevées en intrants et une baisse des investissements en matériel.
Le positionnement des exploitations françaises spécialisées dans les céréales et les oléo-protéagineux dans le panorama européen est un indicateur intéressant sur leur compétitivité. La dernière fiche Point éco, qui synthétise une étude Pluriagri, rend compte des forces et des faiblesses des fermes hexagonales en comparaison avec celles situées dans les États membres de l’Union européenne.
Si l’étude permet de constater que les niveaux de produits bruts sont équivalents, elle met en exergue une divergence sur l’efficience des intrants. En France, en effet, on constate des charges d’intrants plus élevées – et donc une plus faible efficience des intrants- dans les exploitations françaises en comparaison à leurs homologues européens. « Face à ces constats, il faut se questionner sur les leviers qui pourraient remédier à cette situation qui pénalise les producteurs français », lit-on dans la fiche Point éco. Or, l’amélioration de cette efficience permettrait une meilleure productivité.
En outre, l’étude Pluriagri note que les amortissements en matériel dans les exploitations hexagonales sont en diminution constante depuis 2013. « Cette évolution est associée à une baisse des investissements en matériel et à une augmentation du recours à des entreprises de travaux agricoles ».
Enfin, autre constat de l’étude, les producteurs français sont moins soutenus que la moyenne européenne en termes d’aides de la Politique Agricole Commune (PAC).
Plus de détails, lire l'intégralité de la fiche la fiche Point éco ci-dessous.
