Ses missions


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Terres Univia est l’Interprofession des huiles et des protéines végétales depuis plus de 40 ans.

Qui regroupe-t-elle ?

Terres Univia rassemble les principales associations et fédérations professionnelles de la production, la commercialisation, la transformation et la première utilisation des oléagineux (colza, tournesol, soja, lin, olive…) et des plantes riches en protéines (pois, féverole, lupin, luzerne déshydratée, lentilles, pois chiche). 
Elle représente la filière auprès des pouvoirs publics et participe au développement du secteur des oléoprotéagineux. 

Quelles sont ses missions ?

  1. Connaître la production et les marchés de la filière
  2. Promouvoir la filière et ses produits
  3. Assurer la qualité, la sécurité et l’environnement des produits
  4. Orienter, soutenir et valoriser les travaux de recherche
  5. Organiser et harmoniser les pratiques et les relations professionnelles
  6. Diffuser des connaissances auprès des professionnels

Quel est son statut ?

Elle est reconnue par les pouvoirs publics comme organisation interprofessionnelle, en France depuis 1976, et en Europe depuis 2013, au sens du règlement UE n°1308/2013 du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles et du décret 2014-572 du 2 juin 2014, et par arrêté du 20 février 2015.

Qu’est-ce que le plan CVO ?

Les actions de l’Interprofession sont financées, en partie, par la Cotisation Volontaire Obligatoire (CVO) prélevée sur les graines françaises des oléagineux (colza, tournesol, soja, lin) et de plantes riches en protéines (pois, féverole, lupin, lentille et pois chiche). Terres Univia et ses différentes organisations professionnelles établissent un plan CVO établi pour trois ans, adopté par l’Assemblée générale de Terres Univia, puis agréé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il fixe les objectifs et les budgets des différentes missions de l’interprofession.

Terres Univia et ses différentes organisations professionnelles établissent un plan CVO pour trois ans. Ce plan est adopté par l’Assemblée générale de Terres Univia, puis agréé par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire. Il fixe les objectifs et les budgets des différentes missions de l’Interprofession.

En quoi consiste le plan CVO 2024-2026 de Terres Univia ?

Un plan d'action qui reflète une filière engagée et responsable

La vision stratégique de ce plan d’action est portée par la démarche de responsabilité sociétale (RSO) de la filière des huiles et protéines végétales. En effet, conscients de leur impact sur la société et l’environnement, les acteurs du secteur ont souhaité structurer cet accord autour de 4 axes stratégiques et 10 engagements, qui sont le reflet des contributions positives de la filière aux attentes sociétales, à l’environnement et à l’économie.

 

Les 4 axes stratégiques du plan CVO 2024-2026

 

Un système de redistribution par activité et par structure

Le financement du plan d’action est réparti par domaine d’activité et par organisation chargée de sa mise en oeuvre, ce qui permet d’avoir une vision éclairée de la stratégie d’utilisation des fonds interprofessionnels.

Répartition par activité*

 

Les 6 domaines d'activités du plan CVO 2024-2026

 

Répartition par structure**

 

La répartition par structure du plan CVO 2024-2026

* Hors Gestion
** Pour 2025-2026

Consultez la brochure complète du Plan CVO 2024-2026 et « La CVO, à quoi sert-elle ? ».

Une feuille de route construite collectivement

Terres Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, est engagée dans les enjeux stratégiques de demain pour développer et construire la souveraineté protéique française. 
Un travail conjoint a été mené durant plusieurs mois avec près de 350 acteurs pour aboutir à des propositions. Elles ont été le point de départ des mesures nationales élaborées par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, en lien avec la filière des oléoprotéagineux, dans le cadre du Plan de relance.

4 défis pour développer l’autonomie protéique de la France

En septembre 2020, le Ministre de l’Agriculture et de l'Alimentation a présenté, conjointement avec la filière des huiles et protéines végétales et celle de l’élevage, le Plan Protéines comme l’un des leviers pour développer l’économie nationale dans le cadre de « France relance ». Objectif : développer l’autonomie protéique de la France pour contribuer à une alimentation saine et durable. Ce plan est amorcé par le dispositif national France Relance à hauteur de 100 millions d’euros, auxquels viennent s’ajouter les investissements du PIA4 et de BPI France. Les 4 défis du Plan Protéines sont :

  1. La souveraineté alimentaire : La France reste dépendante des importations de matières riches en protéines, en particulier du soja. Il faut donc augmenter la souveraineté alimentaire nationale en diversifiant et augmentant les sources de protéines, notamment à partir des oléoprotéagineux, des légumes secs et des légumineuses fourragères.
  2. L'économie : La demande d’aliments à base de protéines végétales connaît une forte croissance et peut permettre de développer les filières à graines. L’augmentation de l’autonomie en protéines végétales contribuera à créer de nouveaux débouchés pour les producteurs.
  3. Les changements climatiques : Lutter contre la déforestation et les dérèglements climatiques est un enjeu agricole majeur. La culture des légumineuses est, en ce sens, à valoriser : elle préserve les pollinisateurs et la biodiversité, et concourt à la réduction des intrants azotés grâce à sa capacité naturelle à fixer l’azote de l’air.
  4. La nutrition : En France, la consommation de légumes secs a été divisée par quatre en vingt ans. Aujourd'hui, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande d’augmenter la consommation de légumes secs à hauteur de deux fois par semaine. 

Les actions de Terres Univia dans le cadre du Plan protéines

  1. Couvrir le déficit en protéines végétales avec des légumineuses destinées à l’alimentation humaine pour répondre à l’augmentation de la demande.
  2. Réduire la ­dépendance de la France aux importations de protéines végétales pour l’alimentation animale, par une relance des cultures d’oléagineux (principaux contributeurs à la souveraineté protéique par la fourniture de tourteaux) et de légumineuses à graines.
  3. Renforcer l’autonomie protéique des exploitations d’élevage de ruminants en augmentant la capacité de production de fourrages et prairies riches en protéines.

Terres Univia, animateur de la démarche nationale de structuration de filières

Plusieurs démarches territoriales sont menées pour développer et structurer les filières des protéines végétales. Terres Univia est ­mobilisée dans plusieurs projets régionaux et anime des réunions de mise en cohérence globale de ces démarches afin de créer des synergies au sein des projets. La structuration de filières et les investissements post-récolte bénéficient par ailleurs d’une enveloppe de 50 millions d’euros du Plan de relance des protéines végétales.

Carte des projets territoriaux mise à jour le décembre 2024

Retrouvez les actions de l’Interprofession sur le Plan protéines 2020-2022 et la description des projets territoriaux.